Implantation des villages : la géographie dicte le pas
La disposition des bourgs, hameaux et églises trahit une forme d’adaptation séculaire à la géographie. Historiquement, les villages cherchaient les replis abrités du vent (fond de vallée, pieds des crêtes), le voisinage d’une source, et une relative distance des terres à risque d’inondation. Gourin, Langonnet, Berné ont ainsi développé des cœurs de bourg compacts, souvent perchés sur une butte ou une pente douce, reflétant des considérations de défense ou de visibilité.
Les hameaux, eux, s’étalent en lanières le long des routes ou disséminés en “points”, suivant l’emplacement des meilleures terres exploitées, ou la proximité d’un moulin ou d’une chapelle.
- Rue principale dans l’axe de la crête
- Présence d’un lavoir ou d’un pont sur la rivière voisine
- Éloignement des zones les plus humides
La densité des chapelles (plus d’une trentaine sur le seul secteur du Roi Morvan !) montre aussi la façon dont le sacré se glisse dans les creux et sur les sommités du paysage.