Bois, métal et modernité : la vague des scieries et ateliers mécaniques
Le Pays Roi Morvan, couvert de forêts et de landes, vit aussi naître un réseau dense de scieries dès la fin du XIXe siècle. Gourin, capitale du châtaignier, en hébergea jusqu’à cinq simultanément au début des années 1900. Ces structures, largement en bois, étaient parfois spectaculaires : la scierie Cariou, au nord de Gourin, employait plus de 60 personnes en 1924 (Source : Ouest-France, “Au temps des grandes scieries de Gourin”, 2019).
Après la Seconde Guerre mondiale, les ateliers de mécanique – pour la réparation des machines agricoles, la fabrication de matériel de fromagerie ou de conserverie – s’installent autour des bourgs. Si nombre d’ateliers ont disparu, leurs hangars, toits en dent de scie ou grandes portes métalliques, ponctuent encore l’entrée de nombreux villages.